Défilé des marins français pour le 14 mars 1950 à Saïgon







Les marins français en 1955 sur la rue Le Loi ex boulevard Bonard à Saïgon



A bas la répression en Indochine



Affiche Indochinoise

Réfugiés Nord-Vietnamiens en 1954



François Mitterrand & Pierre Mendès-France





La Légion étrangère à Haïphong

Appel du Général de Gaulle

Soldats Sud-Vietnamiens

Réfugiés catholiques du Tonkin

La libération de Saïgon en 1945

Lyndon Baines Johnson & le Président John F. Kennedy





Va en Indochine défendre la liberté

Les Paras sur la rue Catinat Saïgon

Vue aérienne sur Saïgon

Attentat à Saïgon en 1952

Cinéaste américain sur le Mékong







Pierre Mendès-France

Le Président Richard Nixon

La Légion Etrangère en Indochine en 1953

soldats annamites Haiphong 1952

Tombola des éleves pauvres et orphelins Saigon 1954

Les troupes françaises dans Saïgon

Marins Rue Catinat Saïgon
Libération des français dans un camp de la Croix Rouge

Réfugiés vietnamiens évacués du port d'Haïphong

Camion Simca à Haïphong



Richard Nixon devant une carte de la péninsule indochinoise





Les Paras et les Tirailleurs à Saïgon

L'épouse de Cao-Ky en 1967

1945-1975 La douloureuse histoire du Vietnam.

Le 9 mars 1945

Tu dois déiivrer lIndochine

Les troupes japonaises attaquent avec brutalité les garnisons françaises encore présentes en Indochine. Le bilan est lourd au moins de 2.650 morts parmi les Français, dont le général Émile Lemonnier commandant de la 13e brigade de Langson.
Quelques 3000 prisonniers rejoignent les camps de la mort, dont celui de Hoa-Binh. Parmi les 19.000 civils français, 3.000 sont aussi internés et parfois torturés.
Bao-Daï, empereur d'Annam, dénonce le protectorat français et se rallie à la «Grande Asie que préconise le Japon.
Bao-Daï sera évincé le 10 août 1945 par le leader communiste-nationaliste Hô Chi Minh, qui soulève la population contre la tutelle japonaise le 10 août 1945. L’empereur abdique le 2 septembre 1945, la ligue Vietminh proclamera l'indépendance de la République démocratique du Vietnam.

Libération de Saïgon

Le Général
Charles de Gaulle

Appel du Général de Gaulle

Le Général de Gaulle demande à l’armée française de restaurer l’autorité de la France en Indochine dans le cadre d’une fédération de colonies et de protectorats qui comprendrait les trois provinces du Vietnam (les trois Ky: Tonkin, Annam et Cochinchine) ainsi que le Cambodge et le Laos.
Dès le 23 septembre 1945 des soldats français sous les ordres du général Jacques Massu s'emparent le 23 septembre de Saïgon, capitale de la Cochinchine

Le Général
Philippe Leclerc de Hauteclocque

Le Général Philippe Leclerc de Hauteclocque arrive à la tête d’un corps expéditionnaire sous, sous les ordres de l'amiral Georges Thierry d'Argenlieu, gouverneur général d'Indochine.
Le sort de l'Indochine est désormais en bascule. Il repose sur les choix qui seront faits par les responsables français...

Le 30 décembre 1949

Independance du Vietnam

Reconnaissance par la France, de la souverainté du Vietnam. Les Français tentent de restaurer un semblant de protectorat ou d' "Etat associé à l'Union Française" en installant à sa tête l'ancien empereur de l'Annam, Bao Daï.

Le Général
Jean de Lattre de Tassigny

le général De Lattre de Tassigny avec un général américain

En décembre 1950, le prestigieux général Jean de Lattre de Tassigny reprend les choses en main et redresse la situation. Mais, malade et accablé par la mort au combat de son fils unique, lieutenant en service au Tonkin, le «roi Jean» s'éteint à Paris le 11 janvier 1952.
Son successeur intérimaire, le général Raoul Salan, poursuit avec un certain succès et malgré des moyens mesurés le travail de pacification. Il installe dans les montagnes, au cœur des zones ennemies, des camps retranchés ou «hérissons» sur lesquels viennent se briser les offensives du général Giap.
Il remporte ainsi un franc succès à Na Sam en décembre 1952 puis dans la plaine des Jarres.
Mais, le 8 mai 1953, les aléas de la politique parisienne portent le général Henri Navarre à la tête du corps expéditionnaire, en remplacement du Général Raoul Salan. Le nouveau commandant en chef dispose de 250.000 hommes.

Le 3 février 1954 commence le siège du camp retranché de Dien Bien Phu, dans la région montagneuse du haut Tonkin, près de la frontière avec le Laos.

Les accords de la conférence de paix internationale de Genève

2 Juillet 1954

Réfugiés vietnamiens sur USS Montague Haïphong 1954

Les accords de la conférence de paix internationale de Genève, signés le 20 juillet 1954, mirent fin au conflit. Selon leurs termes, les Français abandonnèrent le contrôle de tout le territoire vietnamien. Le Vietnam fut en outre partagé en deux États distincts, au Nord et au Sud du 17e parallèle, la partie septentrionale devenant une république communiste gouvernée par Hô Chí Minh, la partie méridionale, après la déposition de l'empereur Bao Daï, une république bénéficiant du soutien américain.
L’implication des États-Unis dans la guerre est progressive. Après avoir installé le régime nationaliste de Ngo Dinh Diêm en 1955 avec pour but de maintenir au sud un régime anticommuniste L'engagement américain débute sous la présidence d’Eisenhower qui met en place à Saigon dès le départ des troupes françaises une mission militaire chargée d'assumer complètement l'organisation et l'entraînement de l'armée du Sud-Vietnam. En 1961, le président Kennedy porte à 15 000 hommes l'effectif des conseillers militaires.
Le 4 janvier 1962, c'est la signature des accords entre les États-Unis et le gouvernement de Ngo Ðinh Diem.

Time magazine avec en couverture le Président Jean-Baptiste Ngo Dinh Diem assassiné le 2 novembre 1963

Le 1er Novembre 1963

Le 1er Novembre 1963 le président Ngô Ðình Diem devenu impopulaire, subit un coup d'état de la part de l'armée. Il est tué le 2 novembre 1963 une junte militaire est mise en place avec à sa tête Duong Van Minh.

William Averell Harriman & le Président John Fitzgerald Kennedy

Le président Kennedy est assassiné à Dallas le 22 novembre 1963. Son successeur, Lyndon Johnson augmente le contingent américain et ordonne l’année suivante les raids aériens sur le Vietnam.
En juin 1965, le général Nguyen Van Thieu est nommé Chef de l'État par un comité militaire avec le général Nguyen Cao Ky comme Premier Ministre. En juillet, le président Johnson annonce que les forces américaines vont être portées à 125 000 hommes.
En mai 1966, une rébellion militaire pro-bouddhiste éclate à Da Nang (Tourane). En décembre, les effectifs américains sont de 390 000 hommes. S'y ajoutent 8 000 Coréens et 4 000 Australiens.
Le 31 janvier 1968 80 000 soldats communistes attaquent les villes du Sud-Vietnam cela sera l'offensive du Têt, Son but n’était pas seulement la conquête territoriale, mais d’amplifier l’opposition à la guerre aux États-Unis.
Le 7 juillet 1968, les forces américaines évacuent la base de Khê Sanh.

Retour des soldats américains par un vol de la TWA

Les Accords de paix de Paris
du 27 janvier 1973

Signature des accords de paix de Paris le 27 janvier 1973 et la confirmation du désengagement américain.

Les accords de Paris

En mars 1975, le général nord-vietnamien Van Tiên Duong lance une offensiveplanifiée pour d'envahir la province du Dac Lac et de couper le Sud Vietnam en deux.Hue (l'ancienne cité impériale) tombe le 25 mars puis Da Nang (Tourane) le 2 avril, la route de Saïgon est ouverte et rien n'arrêtera plus les troupes de l'Armée populaire Nord vietnamienne.
Le 30 avril 1975 sera la date fatidique de la chute de Saïgon.Divisé depuis 1954 le Vietnam fut réunifié, de la frontière de Chine à la pointe de « Camau » le 2 juillet 1976 pour créer la « République socialiste du Vietnam ». Saïgon est renommée Hô Chi Minh Ville en l'honneur du président de la République Démocratique du Nord Vietnam décédé en 1969.

De 1975 à 1982 65 000 personnes furent exécutées au Vietnam et plus d'un million furent envoyées en « camps de rééducation » ou dans les « nouvelles zones économiques »
Leurs biens personnels (habitations, commerces, entreprises, terres...) furent confisqués pour une période plus ou moins longue. Plus d'un million de Sud-Vietnamiens fuirent le pays. Au total, trois millions de personnes quittèrent l’Indochine entre 1975 et 1997 selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés à Genève.

Saigon en 1955

En 1992, les relations diplomatiques sont rétablies avec les États-Unis et normalisées avec la Chine.
En 1994, l'embargo américain est levé, les relations américano-vietnamiennes se normalisent, et l'économie de marché commence à s'appliquer.
Le Vietnam est officiellement une république socialiste. Le capitalisme y règne toutefois en maître et la nomenclature du seul parti autorisé, le Parti communiste vietnamien, contrôle toutes les institutions politiques et l'économie du pays. L'organe suprême de l'État est l'Assemblée populaire, renouvelée tous les cinq ans. Celle-ci est élue par tous les Vietnamiens âgés de plus de 18 ans. Par ailleurs, l'Assemblée populaire élit le président de l'État au rôle symbolique et le premier ministre et son gouvernement. Ils sont les deuxième et troisième personnages de l'État.
En effet, au Vietnam, le premier personnage de l'État est le secrétaire général du Parti communiste. L'exécutif vietnamien, a été renouvelé en juin 2006, elle est confié à :
- Nguyen Minh Triet, remplace Tran Ðuc Luong qui avait été président depuis 1997.
- Nguyen Tan Dung, remplace Phan Van Khai qui était premier ministre depuis 1997.
- Nong Ðuc Manh est quant à lui toujours secrétaire général du parti depuis 1997.
Nguyen Minh Triet a été élu le 27 juin 2006 Président de la République du Vietnam par l' Assemblée Nationale du Vietnam avec 464 voix (94.12% des voix). La présidence du Vietnam est un poste avant tout protocolaire, le Premier ministre s'occupant du gouvernement quotidien tandis que le Secrétaire général du Parti communiste est le personnage le plus puissant.
Il est réélu le 24 juillet 2007 Président par l'Assemblée Nationale du Vietnam avec 98.78% des voix.

Nguyen Minh Triet

De nos jours, quelques critiques concernant l'administration sont tolérées et le libéralisme économique encouragé dans un pays toujours officiellement marxiste.

dragon

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